Les médias rapportent de nombreuses occasions de rassemblements importants : célébrations diverses, funérailles de gens célèbres, événements sportifs, fêtes religieuses… Quand nous voyons de telles foules, nos cœurs sont-ils émus en pensant à toutes ces personnes parmi lesquelles beaucoup ignorent l’évangile. Désirons-nous qu’elles puissent réaliser leur besoin de connaître le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur ?

“La moisson est grande”, en effet. Pourtant, combien d’entre nous ont suffisamment conscience qu’ils ont à assumer leur responsabilité d’être de véritables ouvriers dans la moisson de ceux qui sont ainsi “las et dispersés” ? Nous sentons à juste titre notre faiblesse et notre incapacité face à l’indifférence de nombreuses personnes, à la véritable haine de beaucoup d’autres, et même aussi à la persécution, qu’elle soit physique, ou qu’elle s’exprime en paroles hostiles.

Y a-t-il dans tout cela une raison valable pour être vaincu avant même de commencer à rendre un vrai témoignage à notre Seigneur ? Nous sentons-nous comme Jérémie, qui disait : “La parole de l’Éternel m’a été à opprobre et à moquerie tout le jour. Et j’ai dit : Je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom” ? (Jérémie 20. 8, 9a). Pouvait-il faire cela ? Non, l’Éternel ne le permettrait pas. Au contraire, Jérémie ajoute : “Elle (la parole de l’Éternel) a été dans mon cœur comme un feu brûlant, renfermé dans mes os ; je fus las de la retenir, et je ne l’ai pu” (v. 9b).

Désirons davantage que ce genre d’ouvrier soit envoyé dans la moisson du Seigneur – un croyant tellement touché par la pure vérité de la Parole de Dieu qu’il désire vivement que cette vérité soit reçue dans les cœurs de tous ceux avec lesquels il entre en contact. Prions pour qu’ainsi beaucoup puissent connaître la grâce du Seigneur Jésus, la grâce qui sauve ! Proclamons chacun fidèlement la bonne nouvelle là où le Seigneur nous place !