Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Nos pères se sont confiés en toi ; ils se sont confiés, et tu les as délivrés… Mais moi, je suis un ver, et non point un homme ; l’opprobre des hommes, et le méprisé du peuple.
Psaume 22. 4, 6
Pensées sur le Psaume 22 (2)

Alors qu’il était sur la terre, le Seigneur Jésus a toujours mis sa confiance en Dieu (Psaume 22. 9, 10). Les versets ci-dessus décrivent combien il a souffert quand il était abandonné de Dieu pendant les trois heures sombres de la croix. Jésus a toujours mis sa confiance en Dieu qui avait proclamé les délices qu’il trouvait en lui. Maintenant, cependant, il était abandonné de Dieu, n’obtenant aucune réponse de sa part. Les ancêtres et les conducteurs du peuple de Dieu s’étaient confiés en Dieu et avaient été secourus dans des circonstances difficiles. Ils avaient crié vers Dieu, mettant leur confiance en lui, et ils avaient reçu son aide et sa délivrance. Mais le Saint de Dieu, qui s’était toujours confié en Lui, était maintenant abandonné de son Dieu.

Sous le poids extrême de ses souffrances insondables, il était devenu comme un ver et était écrasé sous le terrible jugement de Dieu à l’égard du péché (allusion peut-être à la cochenille, un genre de ver qui était écrasé pour produire de l’écarlate, une couleur rouge comme du sang). Il avait crié vers Dieu, comme l’avaient fait les pères, mais maintenant il n’y avait pas de réponse divine. De plus, dépouillé de ses vêtements, il était devenu la honte des hommes et Celui qui était méprisé par le peuple. Dans cette situation terrible, son Dieu était le seul à fournir la solution convenable pour Lui et pour son peuple. Pendant ces trois heures, Jésus a opéré ce qui était nécessaire pour que les hommes puissent être réconciliés avec Dieu, “ayant fait la paix par le sang de sa croix” (Colossiens 1. 20) – le “ver” a produit quelque chose en quoi Dieu pouvait prendre plaisir. Alors que les gens se sont moqués de lui, ridiculisant leur propre Messie (v. 7), il a honoré Dieu par son sacrifice, l’offrande pour le péché.

L’expression “je suis un ver” devient l’un des titres messianiques de Celui qui a beaucoup souffert, à cause de ce qu’il a fait (voir v. 31). Celui qui a souffert est Celui qui régnera. Pendant son règne millénaire, Christ sera le Dominateur parmi les nations : Dieu fera de lui le Souverain de son peuple et des nations (Apocalypse 20. 4) !

A.E. Bouter

×