Avant de crucifier Jésus, on lui a ôté ses vêtements. Lui dont la sensibilité humaine était parfaite a été exposé sur la croix aux regards de tous. On l’a observé sans retenue ni délicatesse. Certains psaumes révèlent les sentiments éprouvés par cet homme parfait et infiniment sensible, face à la grossièreté avec laquelle on l’a traité, lui le Créateur. S’adressant à son Dieu, il dit : “Toi tu connais mon opprobre, et ma honte, et ma confusion” (Psaume 69. 20).

Lorsque Dieu avait envoyé à l’humanité son Fils bien-aimé, il avait dit : “Ils auront du respect pour mon fils” (Marc 12. 6). Mais voilà la réponse de l’humanité… Aucune honte n’a été épargnée au Sauveur. L’homme a montré, lors de la crucifixion, toute la bassesse dont il était capable envers celui qui était le Messie, cet homme de bien, humble et doux.

La Bible déclare : “Il dut, à tous égards, être rendu semblable à ses frères… Il a souffert lui-même, étant tenté”. Maintenant dans le ciel, Jésus prie pour nous, il peut vraiment compatir à nos faiblesses (Hébreux 2. 17-18 ; 4. 15). C’est parce que Jésus a enduré un tel déshonneur public et de telles humiliations qu’il peut comprendre les siens !

Certains croyants connaissent des situations éprouvantes ou déshonorantes pour eux : le prisonnier qu’on fouille sans ménagement, la femme maltraitée, les chrétiens persécutés partout où les enseignements de la Bible sont méprisés. Quelle douceur de ressentir dans ces circonstances la compassion du Fils de Dieu !