La Bonne Semence
Plein d’angoisse, Jésus livre à Gethsémané un terrible combat à la pensée de prendre sur lui nos péchés, d’endurer à notre place la colère de Dieu. C’est ce que symbolise la “coupe”, citée dans le texte du jour. Cette perspective lui fait horreur, mais par amour il se soumet à la volonté de son Père. Il ira jusqu’à la croix, et boira la coupe entièrement. Il acceptera de subir la peine que mérite toute la rébellion de l’homme contre Dieu. Jésus aurait eu le droit de refuser cette coupe, car il était sans péché, lui ! Mais quelles auraient été les conséquences ? Quel était l’enjeu véritable du combat ?
Plusieurs textes de la Bible nous parlent des souffrances endurées par Jésus et de leurs merveilleuses conséquences :
– “S’il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une descendance… Il verra du fruit du travail de son âme et sera satisfait” (Ésaïe 53. 10-11).
– “À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit” (Jean 12. 24).
– “Si je suis élevé de la terre (sur la croix), j’attirerai tous les hommes à moi-même” (Jean 12. 32).
Quel enjeu ! Si Jésus refuse de mourir à notre place, il peut monter au ciel, mais seul. Aucun homme ne sera sauvé ! Mais, pour accomplir la volonté de son Père, Jésus endure la croix. Et Dieu offre le salut à tous, pour la joie du Père, du Fils, et d’une multitude d’humains sauvés ! “Ne fallait-il pas que le Christ endure ces souffrances ?” (Luc 24. 26).