La Bonne Semence
Au plus fort de la crise du Covid au printemps 2020, des commentateurs prévoyaient un futur différent : “Le monde d’après” serait moins matérialiste, plus tourné vers les autres, l’écologie, le partage, les “vraies valeurs”… Un an plus tard, que restait-il de ces prédictions ? “Rattraper le temps perdu, retrouver le goût de vivre, de sortir, de s’évader, voilà l’idée maîtresse. Les freins mis à la consommation depuis mars 2020 seront progressivement levés”, écrivait un éditorialiste au printemps 2021. “Beaucoup de clients nous ont confié qu’ils avaient compris qu’ils pouvaient mourir demain, et que c’est maintenant qu’il faut profiter de la vie”, ajoutait même un grand patron d’entreprise.
Il peut paraître étrange qu’il ait fallu cette épidémie pour “comprendre qu’on pouvait mourir” ! Cette certitude est écartée par nos contemporains, reléguée le plus loin possible des yeux et des pensées. Il a fallu que, soir après soir, les médias égrènent le nombre quotidien de morts pour qu’elle se rappelle à notre conscience. Mais pour quel résultat ? Au lieu de se préparer à la mort, on cherche à la conjurer temporairement en profitant au maximum de la vie présente.
La Bible nous dit que cette vie n’est pas notre horizon final. C’est justement parce qu’elle passe, parce que je sais que je peux mourir à tout moment, que je dois être prêt à rendre des comptes à mon Créateur. Et le seul moyen d’être en paix pour cette échéance, c’est d’accepter le pardon qu’il m’offre par le sacrifice de Jésus.