Le fils d’un éditeur célèbre était interrogé pour le compte d’une revue à grand tirage. Il avait répondu avec humour, finesse d’esprit et parfois un brin de sarcasme à plusieurs questions, quand on lui posa la suivante : “Quel serait le plus grand malheur qui pourrait vous arriver ?” Voilà sa réponse, brève, inattendue et déconcertante : “Ce serait que Dieu existe” !

Cet homme était conscient que l’existence de Dieu le conduirait à rendre des comptes pour lui-même de ses choix et de ses actes. Comment être à l’aise avec cette idée d’un Dieu qui connaît les moindres détails de notre vie et y porte son appréciation ?

La question de l’existence de Dieu est tout sauf anodine. Elle bouleverse le sens de nos vies. Toutes les questions disparaissent pour laisser la place à une seule : que se passera-t-il le jour où je serai devant mon Créateur ? La Bible dit en effet que chaque être humain dispose d’une seule vie, dont il devra rendre compte devant Dieu, après sa mort. “Il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela le jugement” (Hébreux 9. 27). Or pour Dieu qui est saint, le moindre péché ouvre un abîme qui nous sépare de lui pour toujours. Mais Dieu est aussi amour : il fait grâce à celui qui croit en lui et à sa Parole, et met sa confiance dans le sang de Jésus Christ, mort pour ses péchés sur la croix. Alors, pour le croyant, l’existence de Dieu est au contraire une merveilleuse nouvelle ! Le regard que Dieu porte sur sa vie n’est plus celui d’un juge implacable, mais celui d’un Père aimant. Quel bonheur de savoir que Dieu existe !