La Bonne Semence
Les disciples de Jésus ont rabroué ceux qui lui apportaient de petits enfants (Marc 10. 13-16). Croyaient-ils que Jésus était trop important pour s’occuper d’eux ? Il a pris les enfants dans ses bras et les a bénis. Il a même dit que ceux qui n’ont pas la foi d’un enfant ne peuvent pas entrer dans le royaume de Dieu. Les enfants ont de la valeur pour Jésus.
À cette époque, les lépreux devaient vivre à l’écart, sans être touchés par crainte de la contagion. Jésus, lui, les a touchés et les a guéris (Matthieu 8. 1-4). Les personnes malades ou marginalisées ont de la valeur pour lui.
Jésus était juif, et à son époque, les Juifs avaient peu de relations avec les Samaritains. Mais Jésus a raconté une histoire dont le héros est un Samaritain (Luc 10. 25-37). Il a eu une conversation avec une Samaritaine à qui il a révélé qui il était. Elle a ensuite parlé de lui à tous ses voisins (Jean 4. 1-42). Les personnes issues de cultures et d’origines différentes ont de la valeur aux yeux de Jésus.
À maintes reprises, Jésus s’est occupé de ceux dont personne ne se souciait à cette époque : les malades, les pauvres, les étrangers, les femmes, les enfants, et tous ceux jugés trop méprisables pour mériter l’amour de Dieu. Il les a accueillis, soignés, enseignés, et a appris à ses disciples à agir de même. Les chrétiens des premiers siècles s’occupaient des malades, des nouveau-nés abandonnés, des pauvres, ils ont construit des hôpitaux. Et ils leur annonçaient l’évangile.
Et nous, chrétiens du 21e siècle, suivons cet exemple !