La Bonne Semence
Sur un calvaire de 1637 à Roquefort-la-Bédoule, dans le sud de la France, on peut lire cette inscription :
– Je suis la lumière – et vous ne me voyez pas.
– Je suis la route – et vous ne me suivez pas.
– Je suis la vérité – et vous ne me croyez pas.
– Je suis la vie – et vous ne me recherchez pas.
– Je suis le Maître – et vous ne m’écoutez pas.
– Je suis Dieu – et vous ne me priez pas.
– Je suis le grand ami – et vous ne m’aimez pas.
Alors, si vous êtes malheureux, ne me le reprochez pas.“
Face à ces merveilleux caractères de Dieu, ce calvaire fait le triste constat que l’homme veut se passer de lui. De plus, lorsque les difficultés sont là, il lui en fait le reproche !
Ne devons-nous pas, chacun, reconnaître qu’à un moment ou un autre de notre vie, l’une des négations citées sur l’inscription s’est appliquée à notre cas personnel ? Si au contraire nous nous appliquons à rechercher Dieu, le voir, le suivre, le croire, l’écouter, le prier, l’aimer, nous apprenons à connaître les caractères de Dieu inscrits sur ce monument chrétien, et à réaliser combien il nous aime. Notre vie en est alors transformée, même si elle n’est pas dépourvue de difficultés. Mais nous savons que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu. Ainsi, les difficultés comme les joies sont permises et contrôlées par Dieu pour notre bien, mais aussi et surtout pour sa gloire.