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La Bonne Semence

Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent.
Ecclésiaste 4. 6
Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.
Colossiens 3. 23
L’équilibre entre travail et détente

Dans la pensée de Dieu, le travail est un bienfait. Adam et Ève étaient chargés de cultiver le jardin planté par le Créateur. Ce n’est qu’après leur désobéissance que le travail est devenu pénible : “Maudit est le sol à cause de toi… À la sueur de ton visage tu mangeras du pain” (Genèse 3. 17, 19). La malédiction ne concerne pas le travail, mais la peine et la fatigue qui l’accompagnent.

Le livre de l’Ecclésiaste nous parle beaucoup du travail, et il décrit trois manières de l’aborder :

– S’investir à corps perdu dans son activité, en faire la priorité absolue de sa vie. Dans quel but ? “Tout le labeur et toute l’habileté dans le travail :… c’est une jalousie de l’un contre l’autre” (Ecclésiaste 4. 4). Vouloir “réussir”, faire mieux que l’autre, pouvoir s’offrir ce qu’il n’a pas… Voilà souvent notre motivation profonde.

– Chercher à en faire le moins possible : “Le sot se croise les mains, et mange sa propre chair” (Ecclésiaste 4. 5). Le paresseux passe à côté de la volonté de Dieu et se détruit.

– Rechercher le bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle, afin d’avoir du temps pour cultiver une relation approfondie avec Dieu et le servir, et du temps pour les autres. “Le creux de la main rempli, et le repos” (verset du jour). Un chrétien est appelé à travailler paisiblement pour n’être à la charge de personne, et “pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin” (Éphésiens. 4. 28). Et n’oublions pas que dans le travail, comme dans les autres activités, le chrétien est au service de son Dieu (2e verset du jour).

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