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La Bonne Semence

Quand les voies d’un homme plaisent à l’Éternel, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui.
Proverbes 16. 7
Vous vous souvenez, frères, de notre peine et de notre labeur : c’est en travaillant nuit et jour pour n’être à charge à aucun de vous que nous vous avons prêché l’évangile de Dieu.
1 Thessaloniciens 2. 9
L’apôtre des Amérindiens

Il est tard. David Brainerd descend de son cheval et s’allonge par terre pour dormir. Avant de s’endormir, il prie le Seigneur. Sans qu’il le sache, des Amérindiens sont cachés derrière des arbres avec l’intention de le tuer. Mais, intrigués d’entendre ce “visage pâle” implorer son Dieu, et après l’avoir écouté prier à haute voix, ils s’éloignent sans lui faire de mal. Ils sont stupéfaits de l’entendre demander à Dieu de sauver les âmes des Indiens. Le lendemain, Brainerd arrive dans un village indien. Il prêche l’évangile et certains pleurent en l’écoutant.

En réponse à ses prières à Dieu, les Indiens autorisent Brainerd à dormir chez eux avant et après chaque réunion d’évangélisation. Il prêche avec tellement de compassion qu’ils l’écoutent avec une grande admiration. Allant à cheval de village en village, Brainerd supplie le Seigneur de le remplir de sa puissance pour annoncer l’évangile. Parfois, des tribus entières renoncent à des rites occultes après l’avoir écouté expliquer des textes bibliques.

Dans son journal, en date du 3 novembre 1743, il écrit : “Je viens de passer la journée dans la prière et le jeûne, du matin au soir”. Ce qu’il faisait en privé, seul avec son Dieu, explique ce qu’il a pu accomplir en public devant les Indiens. David Brainerd est mort de la tuberculose à 29 ans en 1747, après 4 années de dévouement total dans l’évangélisation des Indiens. Alors que sa vie touche à sa fin, il écrit à son frère : “Je te le dis, maintenant je sais que je vais mourir. Pour rien au monde je n’aurais voulu vivre ma vie autrement”.

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