C’est à travers nos sens que nous percevons le monde qui nous entoure. Nous pouvons toucher, voir, sentir, entendre, goûter. Et nous aimerions pouvoir nous approcher de Dieu de la même manière, et recevoir davantage de preuves concrètes ou immédiatement perceptibles. Les personnes qui côtoyaient Jésus lui réclamaient souvent des signes et des miracles, pour qu’il leur prouve son origine divine (Matthieu 12. 38, 39). Jésus avait accompli beaucoup de miracles. Il avait guéri un lépreux, un homme paralysé, calmé une tempête, ressuscité un mort… Les disciples eux-mêmes avaient demandé : “Dis-nous… quel sera le signe de ta venue et de la fin du monde” (Matthieu 24. 3).

Aujourd’hui on reproche à Dieu de ne pas donner de signes de son existence et de ne pas répondre aux malheurs de l’humanité. Dieu “n’a pas manqué, pourtant, de rendre témoignage de ce qu’il est par ses bienfaits, en vous donnant du ciel des pluies et des saisons fertiles, rassasiant vos cœurs de nourriture et de joie” (Actes 14. 17). Non, les signes n’ont jamais réellement manqué. À ceux qui avaient été témoins de ses miracles, Jésus rappelle le signe de Jonas, comme prophétie à son sujet. Jonas a passé trois jours dans le ventre du cétacé, comme Jésus a passé trois jours dans le sein de la terre (Matthieu 12. 40). Il nous parle de la mort et de la résurrection de Jésus. L’œuvre accomplie par Jésus Christ est consignée dans sa Parole, la Bible. Et ce fait historique s’impose à tous. Dieu ne veut pas nous persuader par nos sens ; il nous demande de croire sa parole.