Dans ce chapitre, l’apôtre Paul commence par énumérer les avantages qu’il avait comme Juif et sur lesquels il fondait toute sa confiance. Au point de vue moral et religieux, il avait tout pour lui et pouvait s’estimer sans reproche par rapport à la Loi de Moïse. Mais quand il se rend à Damas pour y persécuter les chrétiens, il rencontre Jésus, celui-là même qu’il rejetait de toutes ses forces. Il comprend en un instant que Jésus est ressuscité et resplendissant de la majesté divine, dans le ciel. Cette rencontre extraordinaire bouleverse Paul, et transforme radicalement sa vie, son échelle de valeurs, son appréciation des choses : ce qui était jusque-là pour lui un gain, qui le remplissait d’orgueil et de zèle, il l’estime désormais “comme des ordures”. Tout ce qui était important à ses yeux disparaît, et il ne reste maintenant que Christ. Oui, pour lui, pour ce Sauveur qui l’a tant aimé, il vaut la peine de vivre !

À partir de ce jour mémorable, Paul court “droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus”. Il ne se laissera plus distraire par autre chose.

Amis chrétiens, est-ce que Christ remplit et possède notre cœur au point que nous accepterions de tout perdre (ou même de perdre quelque chose qui nous paraît indispensable) afin de vivre chaque jour dans sa présence ?