Au début de la guerre 1939-45, Mussolini, chef d’État, avait interdit aux Italiens de se rendre en Amérique. Deux hommes italiens de naissance, qui vivaient depuis longtemps aux États-Unis, se trouvaient en Italie. L’un était un célèbre banquier, l’autre était agriculteur. Tous deux essaient d’obtenir l’autorisation de retourner en Amérique. Un seul l’obtient : l’agriculteur. Il possédait la nationalité américaine, donc le règlement ne le concernait pas. Le banquier avait gardé la nationalité italienne, et ses protestations sont restées vaines.

Un jour, il me faudra quitter cette terre, soit par la mort, soit lorsque Jésus reviendra chercher les croyants qui ont mis leur confiance en lui. Une question essentielle se pose alors : Quelle est donc ma “nationalité” ?

Est-ce que je suis un “terrien” ? Vie honnête, bonnes relations, peut-être avec un fond chrétien, et même à l’aise avec certaines connaissances bibliques ? Alors, je reste un habitant attaché à la terre, et sa destinée est précisée par la Parole de Dieu : “La terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées entièrement” (2 Pierre 3. 10).

Est-ce que je suis un “chrétien” ? Alors je suis citoyen du ciel. Quand Jésus reviendra, les morts en Christ ressusciteront et nous, les croyants vivants, nous serons enlevés avec lui au ciel (1 Thessaloniciens 4. 16, 17). Comment obtenir cette nationalité du ciel ? Jésus dit : “Il vous faut être nés de nouveau” (Jean 3. 7).

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