Avant d’expirer, Jésus crie d’une voix forte. Pourtant, la mort d’un crucifié survient par lente asphyxie, et il ne peut plus parler. Ce grand cri prouve que ce n’est pas la crucifixion qui a causé la mort de Jésus. Jésus donne sa vie de lui-même, librement, une fois son œuvre accomplie.

En assistant à la scène, l’officier romain est stupéfait. Il comprend que Jésus n’est pas un crucifié ordinaire. Pilate aussi s’étonne en apprenant que Jésus est déjà mort.

Jésus crie, puis remet son esprit à Dieu son Père. C’est un acte de puissance divine, car aucun homme n’a le pouvoir de détacher son esprit de son corps pour le remettre à Dieu. Le Fils de Dieu rend le dernier soupir, de sa propre décision, souverainement. Il accomplit ainsi ce qu’il avait dit : “Personne ne me l’ôte (ma vie), mais moi je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j’ai reçu ce commandement de mon Père” (Jean 10. 18).

Personne n’a touché à la vie de Jésus. Il a donné sa vie lui-même, par amour pour chacun de ceux qu’il venait sauver, et par amour pour son Père (Jean 14. 31).

Ces derniers mots du Sauveur nous apprennent aussi que la mort, et Satan qui en avait le pouvoir, sont vaincus. Jésus, grand vainqueur, entre dans la mort et ressuscitera le troisième jour. Tous ceux qui croient en lui ressusciteront à sa prochaine venue (1 Thessaloniciens 4. 16).

Cette ultime prière couronne la vie de Jésus, homme parfait, soumis et obéissant à son Père… Quel exemple pour chacun de nous !