Que savons-nous de nos semblables, et que savent-ils de nous ? Derrière des apparences souvent trompeuses, chacun est un monde caché. Il y a en moi, en tous, une quantité de désirs, de sentiments, de pensées, dont personne n’a connaissance. On serait bien étonné de voir quelle secrète tristesse se cache sous le masque jovial de ce bon vivant. Ou si l’on découvrait, derrière la respectabilité de cet homme si estimé, les pensées misérables et honteuses qu’il ne parvient pas à refouler.

Certes, nous ne nous préoccupons généralement pas des états d’âme des personnes à qui nous avons affaire dans la vie courante. Nous achetons des marchandises au commerçant, utilisons les services de l’artisan, échangeons des mails professionnels, sans nécessairement chercher à scruter les sentiments de nos interlocuteurs.

Mais Dieu regarde au cœur. Il veut la vérité dans l’être intérieur (Psaume 51. 8). L’hypocrisie, la fraude et l’immoralité lui font horreur. On ne peut se cacher de lui. Il sait non seulement ce que nous avons dit et fait, mais même ce que nous avons pensé et ressenti, depuis que nous existons.

Qui peut alors changer son cœur ? Personne, Dieu le sait ! (Jérémie 13. 23). Aussi est-il venu en Jésus Christ son Fils pour donner à ceux qui croient en lui un cœur nouveau. “Si quelqu’un n’est pas né de nouveau, il ne peut pas voir le royaume de Dieu”, dit Jésus (Jean 3. 3). Ce cœur nouveau, il le donne à tous ceux qui se reconnaissent pécheurs, le lui confessent et se repentent. Ils sont alors pardonnés, rendus justes devant Dieu.