En circulant sur une route du Sud de la France, nous sommes frappés par une inscription peinte en gros caractères sur un mur : “Au bout du rouleau, la révolte”. Les difficultés matérielles, l’isolement, le manque de ressources, créent l’amertume et la détresse ; peut-être même la révolte devant l’injustice et l’indifférence de la société. Ce malaise est connu dans beaucoup de pays. Notre première réaction, c’est de rechercher du secours par nous-mêmes, et auprès de ceux qui nous gouvernent.

La Bible nous montre un autre chemin. Dans la détresse, elle nous invite à nous tourner vers Dieu. Il est “un secours dans les détresses, toujours facile à trouver” (Psaume 46. 1).

C’est ce qu’a expérimenté le roi David. Il avait mal guidé son peuple et l’avait entraîné dans une situation désastreuse. Tous étaient contre lui. Mais il savait que Dieu, qu’il connaissait depuis longtemps, ne l’abandonnerait pas. C’est en lui qu’il a trouvé la force pour continuer sa mission et réparer les dommages.

L’apôtre Paul écrit : “Nous avons été excessivement chargés, au-delà de nos forces, au point que nous avons même désespéré de vivre” (2 Corinthiens 1. 8). Il était à bout de force. Mais il savait que Dieu l’avait délivré d’une “si grande mort”, la mort éternelle, par un “si grand salut” accompli par Jésus Christ (Hébreux 2. 3). Dieu ne pourrait-il pas aussi le secourir dans les circonstances difficiles de la vie ? Sa confiance demeurait entière dans les soins de Dieu, qui fait tout concourir au bien de ceux qui l’aiment (Romains 8. 28).