Samson, dans la Bible, est un jeune homme doué par Dieu d’une force surhumaine. Malgré les zones d’ombre dans sa vie, il y a pourtant plus d’une scène lumineuse. Par la foi et avec l’aide de Dieu, Samson remporte seul contre mille soldats une victoire éclatante, puis “il eut une très grande soif, et il cria à l’Éternel : Tu as donné par la main de ton serviteur cette grande délivrance, et maintenant je mourrais de soif, et je tomberais entre les mains des ennemis ! Et Dieu fendit le rocher creux… et il en sortit de l’eau ; il but, et son esprit revint, et il vécut : c’est pourquoi le nom de cette source fut appelé En-Hakkoré”, source de celui qui crie (Juges 15. 18, 19).

Après le combat, le champion ressent la faiblesse. Il se sent mourir de soif ! Quelle est sa réaction ? Il prie. C’est la première prière que nous l’entendons prononcer. Il se tourne vers son Dieu dans la détresse. Dieu fend le rocher, comme il l’avait fait pour son peuple dans le désert (Psaume 105. 41). La source porte dans son nom le souvenir de cette prière : “la source de celui qui crie”.

Connaissons-nous cette source ? Avons-nous déjà crié à Dieu dans la souffrance, le désarroi ? Avons-nous fait l’expérience de ses réponses et de la vie qu’il donne en abondance à ceux qui lui font confiance ?

Chrétiens, si nous traversons des moments d’intense activité, savons-nous goûter le rafraîchissement que donnent la prière et la communion avec Dieu ?