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La Bonne Semence

Quand la sixième heure fut venue, il y eut des ténèbres sur tout le pays jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte : … Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Marc 15. 33, 34
Sobriété divine

Les quatre évangiles relatent la crucifixion de Jésus. Matthieu et Marc disent : “L’ayant crucifié, ils partagèrent ses vêtements” (Matthieu 27. 35 ; Marc 15. 24). Luc et Jean écrivent : “Ils le crucifièrent” (Luc 23. 33 ; Jean 19. 18). La sobriété de ces récits, sous la dictée de l’Esprit de Dieu, témoigne de leur origine divine. Aucun détail n’est donné sur la manière dont les soldats ont procédé pour percer les mains et les pieds des suppliciés, et les mettre en croix.

Les évangélistes disent ce que Dieu veut que nous sachions, en particulier les paroles d’une portée infinie que Jésus a prononcées sur la croix. Dieu s’adresse à la conscience et au cœur de chacun. Devant la croix, il n’attend pas de nous de l’apitoiement, mais la repentance et la foi. Jésus invitait les foules à ne pas pleurer sur lui, mais sur elles-mêmes (Luc 23. 27-29). La croix a été l’ultime test de l’homme. Elle a prouvé son état désespéré, en présence de l’amour parfait de Dieu, manifesté en Jésus. Le constat est définitif, mais la croix est notre salut ! Lisons ces récits avec attention et respect, et souvenons-nous que c’est le péché, mes péchés et les vôtres, qui ont amené Jésus sur la croix. Il s’est livré lui-même par amour pour les pécheurs.

Le Psaume 22, et bien d’autres livres de la Bible, nous parlent des souffrances de Jésus lors de la crucifixion : “Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au-dedans de mes entrailles”… “ils ont percé mes mains et mes pieds” (v. 14, 16).

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