Il n’est pas rare d’entendre cette expression chez certaines personnes qui pensent vous faire une grande confidence. Et si l’on en vient à parler d’une connaissance commune, alors l’injonction se fait plus pressante : “Surtout, ne le dis à personne !”

Certains secrets ne doivent pas être révélés, et quelques professions sont même soumises au “secret professionnel”. Il y a d’autres secrets qui sont commérage ou calomnie. C’est pourquoi leur auteur ne souhaite pas qu’ils soient partagés. Dieu condamne sévèrement ces agissements.

Inversement, ne gardons-nous pas souvent le secret clé de notre bonheur, l’évangile ? Le Seigneur n’a-t-il pas envoyé ses disciples, en leur demandant de prêcher la bonne nouvelle du salut à toutes les nations ?

Jésus lui-même a prêché cet évangile : “Moi, j’ai ouvertement parlé au monde” (Jean 18. 20). D’autant plus qu’il ne parlait pas de son propre chef, mais tout ce qu’il avait entendu dans le secret de son intimité avec Dieu, son Père, il le révélait aux hommes : “Le Père m’a commandé lui-même ce que je devais dire” (Jean 12. 49).

À la suite du Seigneur, n’ayons pas peur de partager nous aussi, le plus largement possible, le secret de notre bonheur. Annonçons à tous que Jésus peut leur offrir la vie éternelle s’ils mettent leur confiance en lui ! Satan, comme aux premiers jours de l’Église (versets cités en en-tête) voudrait bien nous en empêcher, mais il a été vaincu à la croix !