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La Bonne Semence

Sans rien cacher de ce qui est profitable, j’ai prêché, j’ai enseigné, publiquement et dans les maisons, en insistant… sur la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ.
Actes 20. 20, 21
Les deux côtés de l’évangile

La bonne nouvelle du salut présente deux aspects :

– d’un côté, la sainteté de Dieu qui ne peut tolérer le péché et se doit de le punir,

– de l’autre, la grâce de Dieu qui pardonne à celui qui se repent.

Pour être sauvé, chacun doit reconnaître qu’il est pécheur et accepter le salut rendu possible par le sacrifice de Jésus Christ, Fils de Dieu, à la croix. Si l’on oublie le premier de ces deux côtés, on ne prêche pas l’évangile de la Bible. On se contente de bercer les gens de paroles agréables à entendre. On parle de l’amour, de la bonté et de la miséricorde de Dieu. Quant au péché, on rassure tout le monde en affirmant que “Dieu est si bon qu’il pardonnera…” Ce message apaisant endort les consciences. Mais c’est tromper de ne pas parler de la justice de Dieu et de l’horreur qu’il a du mal. C’est un faux évangile, qui occulte la gravité du péché et la sainteté de Dieu, tout aussi réelle que son amour.

Le vrai évangile déclare à l’homme qu’il est pécheur, perdu, et qu’il mérite le jugement divin. Son orgueil a du mal à admettre ce message dont le résultat, lorsqu’il est reçu dans la conscience et le cœur, est de produire d’abord une tristesse et une repentance salutaires (2 Corinthiens 7. 10), et non de la joie. Mais Dieu est amour, et l’évangile est bien une bonne nouvelle, car il nous explique que Jésus a pris nos péchés à sa charge et en a subi le châtiment. C’est alors avec une grande joie que le croyant peut dire : “Le Fils de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20).

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