Le philosophe Blaise Pascal a écrit : “Qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout”. Maintenant, il est classique de parler des deux infinis, l’infiniment grand, celui des étoiles, et l’infiniment petit, celui des atomes.

Mais voilà que la science moderne entrevoit un infini de plus : celui de la complexité. Celle du cerveau humain en est le sommet. Avec ses milliards de cellules reliées entre elles par des multitudes de points de connexion, un nombre inimaginable d’interactions est disponible : c’est le support merveilleux de la pensée.

Qu’est-ce que l’homme ? C’est le couronnement de la nature. Plus qu’un ensemble de cellules, il est une âme vivante, un être responsable, une personne qui peut dire : “J’existe”, et entrer en relation avec Dieu lui-même, son Créateur. Mais l’homme est aussi un être déchu par rapport à son origine, il est sur une pente descendante sur le plan moral. Un être contradictoire, à la fois grand et parfois tellement vil, l’homme reste un mystère à lui-même, dans sa nature comme dans sa destinée, jusqu’au moment où Dieu se révèle à lui.

Car Dieu l’aime, il s’est révélé à lui dans la personne de Jésus. À tous ceux qui reçoivent son Fils, Dieu donne le droit d’être ses enfants (Jean 1. 12). Celui qui croit en Jésus, le Fils de Dieu, est lié à lui. Combien les plans de Dieu pour l’homme sont merveilleux !