Un troupeau de moutons suit aveuglément le bélier qui le mène. Cela peut avoir des conséquences tragiques : ainsi, pendant l’été 2006, en Turquie, 320 bêtes sont tombées dans un gouffre. Au Tyrol, la fin a été moins dramatique : 80 moutons se sont retrouvés dans un magasin de sport. L’animal de tête a probablement été trompé en voyant son image dans la porte de verre. Les autres ont suivi, et finalement tout le troupeau s’est retrouvé dans le magasin !

Quand d’innombrables personnes font la même chose en même temps, en oubliant de faire appel à leur bon sens, elles ressemblent à un tel troupeau. C’est ainsi que s’est comportée autrefois la foule qui, poussée par des conducteurs religieux, a exigé que Jésus Christ soit crucifié.

Aujourd’hui aussi, il y a des meneurs. Le grand nombre les suit et s’imagine être conduit vers ce qui est vrai. Les chefs de file de l’opinion considèrent ainsi que la vie de Jésus est bien historique, mais qu’il n’est pas le Fils de Dieu. Pourtant je déclare avec certitude que Jésus Christ est le Fils de Dieu, qu’il vit aujourd’hui dans le ciel et dans le cœur et les pensées de chacun de ceux qui se confient en lui. “Qui croit au Fils [de Dieu] a la vie éternelle”, c’est la paix avec Dieu pour toujours. Toutefois, “celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).

Croire personnellement en Jésus, Fils de Dieu, est contraire à l’opinion ordinaire. C’est pourtant un choix essentiel et lumineux.