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La Bonne Semence

Celui-ci, qui a ouvert les yeux de l’aveugle, n’aurait-il pas pu faire aussi que cet homme ne meure pas ?
Jean 11. 37
Mes pensées ne sont pas vos pensées…, dit l’Éternel : car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies.
Ésaïe 55. 8, 9
N’aurait-il pas pu… ?

Le premier verset cité fait référence à un récit de l’évangile où Lazare, un ami de Jésus, est malade (Jean 11). Ses deux sœurs préviennent Jésus, qui n’est pas dans la région. Elles espèrent qu’il viendra le guérir. Mais il tarde à partir, expliquant à ses disciples qu’il désire agir pour la gloire de Dieu. Or Lazare meurt. Quel chagrin pour ses deux sœurs, déçues de l’attitude de Jésus ! Venues à sa rencontre, elles lui disent que s’il avait été là, leur frère ne serait pas mort. D’autres font aussi leurs commentaires : Jésus venait de guérir une personne née aveugle, n’aurait-il pas pu guérir Lazare ? Il possédait la puissance pour délivrer de douleurs, de maladies. Était-il indifférent à la maladie de Lazare ? Incompréhensible ! Que voulait-il leur apprendre ?

Jésus s’avance vers la grotte où reposait Lazare, mort depuis quatre jours. Il pleure avec les deux sœurs. Il fait retirer la pierre qui fermait la grotte, il ressuscite Lazare. Tous découvrent à la fois la tendre sympathie de Jésus, sa bienveillance, mais aussi sa puissance, plus forte que la mort. S’il était venu au chevet de Lazare malade, la gloire du Fils de Dieu n’aurait pas brillé avec autant d’éclat.

Que de pourquoi dans nos vies de chrétiens ! Un échec, un accident, une maladie, un deuil, et Jésus n’est pas intervenu. N’aurait-il pas pu ? S’il ne l’a pas fait, soyons certains qu’il a ses raisons. Il n’est jamais indifférent à nos peines, il veut nous faire connaître sa sympathie, nous délivrer d’une manière que nous n’aurions jamais connue autrement.

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