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Le Seigneur est proche

Près de la croix de Jésus, se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, ainsi que Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère et le disciple qu’il aimait se tenant à côté, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Jean 19. 25-27
Jésus et Marie, sa mère

Dans les récits des évangiles concernant le ministère public de Jésus, Marie, sa mère, est mentionnée ; mais il n’est jamais parlé de Joseph, son mari. Jésus est appelé “le fils du charpentier” (Matthieu 13. 55), ou “le charpentier” (Marc 6. 3). Ces faits, et d’autres encore, indiquent que Marie était probablement veuve lorsque son fils premier-né servait son Père céleste. Jean nous fait part d’une triste réalité : même les frères de Jésus ne croyaient pas en lui (Jean 7. 5).

Siméon, un homme âgé, avait annoncé à Marie, lorsqu’elle-même et Joseph présentaient l’Enfant Jésus dans le temple, qu’un temps viendrait où une épée transpercerait son âme (Luc 2. 34, 35).

Cette prophétie s’est accomplie, sans aucun doute, quand Marie, au pied de la croix de son cher fils, le contemplait dans ses souffrances. Voir la cruauté des hommes méchants envers celui qu’elle aimait, quelle angoisse cela a dû produire dans son cœur ! Celui au sujet duquel l’ange avait prédit qu’il serait “grand”, et qu’il serait “appelé Fils du Très-Haut”, et auquel serait donné “le trône de David son père” (Luc 1. 32), était suspendu là, dans le plus terrible des supplices ! Quelle souffrance pour Marie à ce moment-là !

Mais Jésus lui-même, son fils précieux et sans tache, lui a parlé avec des mots simples pour la confier à son disciple bien-aimé qui était aussi là près de la croix. Puis il a parlé à Jean pour lui confier sa mère. Même en vivant un tel supplice, il pensait à elle et lui prodiguait des soins affectueux. Quel amour et quel réconfort pour elle !

La dernière mention de Marie (Actes 1. 14) la présente comme persévérant dans la prière avec les disciples et avec les frères du Seigneur, alors convertis.

E.P. Vedder
Ah ! tes deux mains percées, Saignantes sous les clous,
Par les hommes blessées Quand tu mourais pour nous,
Et des choses souffertes Gardant le souvenir,
Ces mains restent ouvertes, Ouvertes pour bénir.

H. Rossier

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