Ce parallèle entre le temps de Noé et le nôtre est frappant, et ce n’est pas une simple opinion humaine qui est énoncée là : c’est une prédiction du Fils de Dieu, qui sera donc accomplie à la lettre. Nous avons ainsi tout intérêt à nous pencher sur ce parallèle que Jésus fait entre deux époques si distantes.

L’homme, du temps de Noé, pensait peut-être que son époque était pleine de progrès merveilleux. Mais Dieu en juge autrement : il dit que “la terre était pleine de violence” (Genèse 6. 11). Qu’en est-il aujourd’hui ? Les journaux du monde n’ont pas plutôt enregistré un acte de violence, qu’ils sont appelés à en signaler un autre.

Dieu avait révélé à Noé qu’il pensait détruire l’homme de la face de la terre. Mais le monde poursuivait son train – ses constructions, son commerce, ses plaisirs et ses péchés. Les hommes ne voulaient pas croire Dieu. L’arche, témoin du jugement à venir, prenait forme et s’agrandissait tous les jours ; rien, certainement, ne laissait prévoir que le déluge allait venir. Impossible ! Quoi, Dieu détruirait ce monde magnifique à peine éclos ? Beaucoup d’hommes sages de cette époque pouvaient dire : Oh, Noé, tu es tout à fait dans l’erreur ; cesse de travailler à ce grand navire et de prêcher tes idées particulières ! Viens et amuse-toi, ne sois pas un fanatique borné ! Penses-tu que tout le monde a tort, sauf toi ?

Mais “le déluge vint et les fit tous périr” (Luc 17. 27). Toute âme qui n’était pas à l’abri dans l’arche avec Noé devait périr. Plus aucun espoir ; c’était trop tard ! Oui, et il en sera ainsi “aux jours du Fils de l’homme”. Ses paroles se réaliseront certainement. Ce sera exactement comme au moment du déluge : à sa très grande surprise, le monde sera jugé.

Êtes-vous prêt à rencontrer le Seigneur qui vient ? Croyez-vous Dieu, comme Noé ? Ou le rejetez-vous comme le monde l’a fait, et le fait encore aujourd’hui ? Comme Noé dans l’arche, êtes-vous à l’abri en Christ ?