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Le Seigneur est proche

Je suis l’Éternel qui te guérit.
Exode 15. 26
Moïse bâtit un autel, et l’appela Jéhovah-Nissi (L’Éternel mon enseigne).
Exode 17. 15
Les noms liés à l’Éternel (2)

JÉHOVAH-ROPHÉKA (L’Éternel qui guérit) – La maladie, comme nous le savons, est le fruit du péché. Si notre Seigneur devait s’occuper de ce fruit avec justice pour l’éliminer, il devait s’attaquer à la racine de la plante qui le produit, et cela a nécessité la croix avec toute ses souffrances et sa détresse. Chaque fois qu’il guérissait un lépreux, chaque fois qu’il faisait marcher les boiteux, chaque fois qu’il rendait la vue aux aveugles, qu’il faisait entendre les sourds, Jésus devait être profondément conscient que c’était seulement sa mort en sacrifice sur la croix qui pouvait résoudre à sa racine la question du péché. Par ces miracles de guérison accomplis à la vue des hommes, il donnait la preuve de la puissance qu’il avait, sur la terre, de pardonner les péchés. Nous lisons : “Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés – il dit au paralysé : Je te dis, lève-toi, prends ton petit lit…” (Luc 5. 24).

JÉHOVAH-NISSI (L’Éternel mon enseigne, ou ma bannière) – En Exode 17, nous avons le récit du combat d’Amalek contre les fils d’Israël à Rephidim. Moïse, accompagné d’Aaron et de Hur, est monté au sommet de la colline avec la verge de Dieu dans sa main. Quand Moïse élevait sa main, Israël avait le dessus ; quand il abaissait sa main, Amalek avait le dessus. C’est une belle image de l’intercession de notre Seigneur dans le ciel pour les siens qui combattent, comme c’est effectivement le cas, contre le monde, la chair et le diable (voir Romains 8. 34). Pourtant, combien le contraste entre Moïse et le Seigneur est frappant ! Les mains de Moïse devaient être soutenues, mais notre grand Sacrificateur vit “selon la puissance d’une vie impérissable” (Hébreux 7. 16). Ses mains bénies ne s’abaissent pas ! Avec lui, il n’y a rien d’autre que la victoire. Après cette victoire de Josué sur Amalek, “Moïse bâtit un autel, et l’appela Jéhovah Nissi (L’Éternel mon enseigne, ou ma bannière)”. C’est seulement sous une telle bannière que la victoire est possible. C’était vrai pour Israël, et c’est aussi vrai pour nous aujourd’hui.

(à suivre)

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