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Le Seigneur est proche

Tu feras le pectoral de jugement ; tu le feras en ouvrage d’art, comme l’ouvrage de l’éphod… Et tu le garniras de pierres enchâssées… Et les pierres seront selon les noms des fils d’Israël… chacune selon son nom… Et tu mettras sur le pectoral de jugement les urim et les thummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, quand il entrera devant l’Éternel.
Exode 28. 15, 17, 21, 30
Les vêtements du souverain sacrificateur (2)
Le pectoral

Le pectoral de jugement était porté par Aaron, le grand sacrificateur, quand il entrait devant l’Éternel. Cette courte tunique était garnie de douze pierres portant les noms des douze fils d’Israël gravés sur elles. Chacune de ces pierres était différente. Cela nous parle de Christ, notre grand souverain Sacrificateur, portant le nom de chaque croyant individuellement sur son cœur plein d’amour. Chacun de ceux qui sont rachetés par le sang précieux de Christ est gravé sur l’une de ces pierres précieuses et reflète d’une manière unique un trait de la beauté de Christ. De cette manière, chacun de nous, malgré nos différences, est présenté continuellement comme un “mémorial” (v. 12) devant Dieu par notre grand Sacrificateur. Ainsi, comme le montrent ces douze pierres, nous sommes précieux pour Dieu, comme Christ lui-même est précieux.

Les urim et les thummim – mots dont la traduction est : Lumières et Perfections – étaient également placés sur le pectoral de jugement. Par leur moyen, le sacrificateur recevait des indications de la part de Dieu sur la conduite à suivre par son peuple (voir Nombres 27. 21 ; Esdras 2. 62, 63). Ils parlent de la façon dont Dieu dirige aujourd’hui ses enfants selon les lumières et les perfections de Christ, et l’amour de son cœur. Notre grand Sacrificateur porte maintenant continuellement sur son cœur les noms de ses rachetés quand il entre devant Dieu notre Père. Dieu voit maintenant Christ siégeant à sa droite, et en même temps, il voit tous ceux que Christ porte sur son cœur. Christ, notre grand souverain Sacrificateur, dit par anticipation : “Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés” (Hébreux 2. 13).

J. Redekop
Tes saints, dans la lutte, Et de tous côtés
Ici-bas en butte Aux infirmités,
Sont, dans le ciel même, Portés sur ton cœur,
Ô notre suprême Sacrificateur !

H. Rossier

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