Le Seigneur est proche
Les siècles ont passé. Du milieu de Thyatire, Dieu suscite la Réforme, un puissant mouvement animé par son Esprit. Puis, de nouveau, le déclin fait son œuvre. La mort spirituelle envahit l’église de Sardes. “Souviens-toi… repens-toi”, lui est-il ordonné (v. 3 ; voir 2. 5, 16 ; 3. 19). Qui est ici le vainqueur ? Celui qui n’a pas souillé ses vêtements. Connaissons-nous une telle victoire pour rester pur ? Le vainqueur de Sardes sera vêtu de “vêtements blancs” (v. 4). Et contrairement au prétendu “nom de vivre” de son église, le sien ne sera jamais effacé du livre de vie (v. 5).
Philadelphie (dont le nom signifie amour des frères) est issue du Réveil qui a eu lieu au dix-neuvième siècle. Nous voyons dans le verset 8 ce qui la caractérise principalement :
– peu de force ! mais le Seigneur tient ouverte pour elle la porte de l’Évangile ;
- fidélité à sa Parole ! Lui, sera fidèle à sa promesse : “Je viens bientôt” (v. 11) ;
– attachement à son Nom ! son “nouveau nom” sera leur part (v. 12) ;
– l’opprobre du monde ! Jésus y répondra par son approbation publique : “Ils reconnaîtront que moi je t’ai aimé” (v. 9).
Nous sommes les héritiers responsables du témoignage de Philadelphie. Que le Seigneur nous donne d’en manifester les caractères, de ne pas perdre notre couronne ! Car le Seigneur éprouvera plus de joie à donner cette récompense que le vainqueur à la recevoir.