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Le Seigneur est proche

Les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même.
Matthieu 27. 41, 42
Se sauver Lui-même, ou nous sauver

Le Seigneur Jésus est “le Prince de la vie” (Actes 3. 15). Étant Dieu, il est devenu Homme, et son humanité était autant sans péché qu’elle était réelle. La mort n’avait aucun droit sur lui – elle ne pouvait pas le toucher –, mais elle produisait en lui, si divinement sensible, une peine dépassant ce que tout autre aurait pu ressentir. Devant le tombeau de Lazare, au milieu des plus bruyantes lamentations, il a versé des larmes silencieuses de chagrin. Ce que le péché avait fait de sa créature l’indignait profondément, même s’il savait qu’il était sur le point de ressusciter son ami et de le rendre, vivant, à ses proches (voir Jean 11. 33-38, 41-44).

En contemplant cette scène, nous comprenons pourquoi Jésus n’a pas pu se sauver lui-même. Il venait sauver les autres : c’était pour cela qu’il était suspendu sur la croix. Son sacrifice pour le péché était nécessaire. Et il a offert ce sacrifice avec la compassion la plus pure et la plus désintéressée : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font” (Luc 23. 34). Quel contraste avec les moqueries cruelles de ceux qui l’entouraient ! Il était en vérité “le roi d’Israël” (Matthieu 27. 42), “le Christ, l’élu de Dieu” (Luc 23. 35), mais il est resté sur la croix et il s’est tu.

“Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu” (Éphésiens 5. 2). C’est ce qui rend la croix merveilleuse : cela nous plonge dans l’adoration et nous pousse aussi à “annoncer les vertus de celui qui nous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (1 Pierre 2. 9).

Non, il ne s’est pas sauvé lui-même, car il voulait nous sauver tous. En effet, ce que disaient par dérision ceux qui se moquaient de lui était vrai : Il sauvait les autres, il ne pouvait pas se sauver lui-même.

S. Attwood
Il a pris ta place ; Il mourut pour toi ;
Accepte sa grâce Par la simple foi.
Tu auras la vie Pour l’éternité ;
Viens, son sang expie Toute iniquité.

E. Favre

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