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Le Seigneur est proche

Il m’a été donné une écharde pour la chair.
2 Corinthiens 12. 7
Quelle est votre écharde pour la chair ? (1)

Dieu ne donne jamais aux siens une puissance qui leur soit propre. “Dieu a parlé une fois ; … deux fois j’ai entendu ceci, que la force est à Dieu” (Psaume 62. 11). Si cela est important dans la vie des croyants, combien plus, si nous pouvons faire une distinction, cela doit l’être pour ceux qui sont appelés à présenter la Parole. Cependant, sa puissance est nécessaire pour tout service et pour toute action dans la vie des enfants de Dieu pour marcher et servir par la puissance de l’Esprit, en montrant la vie du Seigneur Jésus dans leur corps.

Pour que la vie du chrétien soit caractérisée par ces paroles de l’apôtre : “Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi” (Galates 2. 20), la discipline paternelle est choisie pour chaque âme et adaptée à elle. Sans aucun doute, toutes les suppositions sur la nature de l’écharde de Paul n’ont aucun intérêt. Dans sa sagesse, Dieu a estimé préférable de n’en rien dire. Le silence à cet égard montre qu’il y avait là, à travers l’exemple de l’apôtre Paul, un grand principe de la manière dont Dieu agit. Et cela est applicable à nous tous : chacun a l’écharde adaptée à son cas, celle qui agit contre sa tendance naturelle ; elle intervient en lui enlevant toute prétention à la puissance, et toute force qu’il s’imaginerait avoir.

Cela se voit partout, mais chacun le voit plus clairement dans son histoire personnelle. Il n’est pas toujours permis à quelqu’un d’autre de connaître l’écharde secrète qui nous agace intérieurement. Avant de connaître “la fin accordée par le Seigneur” (Jacques 5. 11) – le but de sa discipline –, nous donnerions le monde entier pour enlever cette écharde. Mais Dieu sait ce qui nous est nécessaire. S’il le juge utile, il maintient ce qui, pour ainsi dire, nous cloue au sol, dans une impuissance totale. On peut voir cela parfois, par exemple, dans les mariages “mal assortis” (voir 2 Corinthiens 6. 14). La délivrance céleste n’est pas accordée, mais, comme pour Paul, il peut être dit : “Ma grâce te suffit” (2 Corinthiens 12. 9).

(à suivre)

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