Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Vous connaissez la maison de Stéphanas, vous savez qu’elle est les prémices de l’Achaïe, et qu’ils se sont voués au service des saints, je vous exhorte à vous soumettre, vous aussi, à de tels hommes, et à quiconque coopère à l’œuvre et y travaille.
1 Corinthiens 16. 15, 16
La maison de Stéphanas

La première lettre aux Corinthiens a été écrite “avec serrement de cœur” et “avec beaucoup de larmes” (2 Corinthiens 2. 4) ; l’apôtre Paul y dénonce le désordre qui existait dans l’assemblée à Corinthe. Mais dans ce passage du dernier chapitre de la première épître, il peut rendre témoignage de l’excellent état de la maison de Stéphanas. Elle était “les prémices de l’Achaïe” (région de la Grèce, dont Corinthe était la ville principale) ; ces personnes avaient été les premières à se convertir en Achaïe. La même chose est dite au sujet d’Épaïnète, en Asie (Romains 16. 5). Stéphanas et les siens faisaient partie de ce “grand peuple” que le Seigneur voulait avoir pour lui à Corinthe (Actes 18. 10). Ce croyant ne se contentait pas d’être sauvé ; il montrait par son témoignage vivant qu’il faisait partie du peuple de Dieu. Son désir correspondait à ce que Paul dit à Tite : “Que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres” (3. 8).

Paul nous exhorte à “abonder toujours dans l’œuvre du Seigneur” (1 Corinthiens 15. 58). Stéphanas agissait ainsi, et toute sa maison avait adopté le même comportement. Ils s’étaient “voués au service des saints”. Leur vie était orientée selon l’exemple laissé par notre Modèle (1 Pierre 2. 21). Ils cherchaient les occasions d’accomplir un travail utile pour les croyants. Ils suivaient le “chemin bien plus excellent”, celui de l’amour (1 Corinthiens 12. 31 ; 13. 4-13). Quelle grâce quand, dans une famille, chacun obéit joyeusement au Seigneur ! Alors Il peut dire à l’un : “Va, et il va ; à un autre : Viens, et il vient ; à son esclave : Fais cela, et il le fait” (Matthieu 8. 9). Imitons leur exemple. Par son Esprit, Dieu nous assure les ressources pleinement suffisantes pour discerner les besoins des autres. Soyons plus disponibles pour notre Maître, et nous serons moins préoccupés par nos propres intérêts.

L’apôtre exhorte ensuite les Corinthiens à “se soumettre à de tels hommes, et à quiconque coopère à l’œuvre”. Sachons reconnaître l’autorité morale acquise par ceux qui travaillent dans l’œuvre du Seigneur, “ceux qui ont bien servi”, qui ont obtenu une “bonne maturité pour eux-mêmes et une grande hardiesse dans la foi qui est dans le Christ Jésus” (1 Timothée 3. 13).

A. Ferrier

×