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Le Seigneur est proche

Si tu offres un jeune taureau comme holocauste… tu présenteras un demi-hin de vin pour la libation, en sacrifice par feu, d’odeur agréable à l’Éternel.
Nombres 15. 8, 10
Même si je sers d’aspersion sur le sacrifice et le service de votre foi, j’en suis joyeux et je me réjouis avec vous tous.
Philippiens 2. 17
Je sers déjà de libation, et le temps de mon départ est arrivé.
2 Timothée 4. 6
La mort de Paul, une libation

Tous les sacrifices en Israël devaient être accompagnés de fleur de farine (une offrande de gâteau) et d’une libation (une offrande de vin). La quantité de ces éléments accompagnant ces sacrifices dépendait de l’animal qui était offert. Le sacrificateur versait le vin de cette offrande quand il brûlait le sacrifice sur l’autel. Il est bien possible que le sacrifice ait brûlé pendant des heures avant d’être consumé.

En écrivant aux Philippiens depuis sa prison à Rome, l’apôtre Paul compare sa mort imminente à une libation versée sur le sacrifice de la foi des Philippiens, comme si le sacrifice principal (l’animal offert) était la conversion des Philippiens et le service qu’ils réalisaient, tandis que le sacrifice de la vie de l’apôtre n’en était qu’un complément. Nous restons sans voix devant cette humilité. La mort de Paul compléterait pour ainsi dire le service qu’ils accomplissaient pour le Seigneur, et serait une odeur agréable au Seigneur. À ses yeux, le fait que les Philippiens aient été amenés à la foi, à croire au Seigneur Jésus et à le servir, était bien plus important que le sacrifice de sa vie qu’il était prêt à faire maintenant. Paul ne se mettait pas en avant, il s’oubliait lui-même et soulignait plutôt le service de ceux qui avaient cru par son moyen ; il s’en réjouissait en étant prêt à le compléter par le sacrifice de sa propre vie. Quel exemple pour nous !

Alors que le moment de sa comparution devant l’empereur Néron approchait, Paul a de nouveau évoqué son prochain martyre comme étant une “libation” déjà répandue – une libation de vin, symbole de la joie. Le temps de son départ arrivait bientôt. Il s’en réjouissait et ne recherchait pas de grande commémoration sur la terre. Ce qui était important, c’était que d’autres avaient cru et allaient poursuivre l’œuvre du Seigneur !

d’après E.P. Vedder

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