Le Seigneur est proche
Le zèle, c’est le fruit d’une réelle affection pour Dieu, et non pas l’inverse. Il ne sert à rien de vouloir paraître et faire du zèle, c’est-à-dire déployer ostensiblement un zèle qui ne correspond à aucune réalité dans le cœur.
On peut manifester un zèle pour Dieu qui n’est pas juste, qui n’est pas “selon la connaissance”, comme celui que l’on montre pour un parti, pour des croyances et des dogmes, pour des choses secondaires, ou encore pour avoir “l’apparence de la piété”. “Détourne-toi de telles gens”, dit l’apôtre Paul à Timothée (2 Timothée 3. 5).
Disons tous les jours comme Paul : “Que dois-je faire, Seigneur ?” (Actes 22. 10). Christ a souffert pour nos péchés et son œuvre à la croix nous a placés sur un terrain où le péché n’a plus sa place, afin que nous ne vivions plus “le reste de la vie terrestre pour des convoitises d’hommes, mais pour la volonté de Dieu” (1 Pierre 3. 18 ; 4. 1, 2). Le zèle du Seigneur nous est en exemple. C’est de lui que le psalmiste dit : “Le zèle de ta maison me dévore” (voir Jean 2. 17). Il désire qu’il en soit ainsi pour nous ! “Notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ… s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de purifier pour lui-même un peuple qui lui appartienne en propre, zélé pour les bonnes œuvres” (Tite 2. 13, 14). Avons-nous à cœur de répondre à son attente ? Paul ajoutait : “Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes sur ces choses, afin que ceux qui ont cru Dieu s’appliquent à être les premiers dans les bonnes œuvres : c’est ce qui est bon et utile aux hommes” (3. 8). Notre Maître n’avait toujours que deux objets en vue : la gloire de Dieu et le bien de l’homme. Imitons-le en vivant pour lui au service des autres.
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