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La Bonne Semence

Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement.
Hébreux 9. 27
Même quand je marcherais par la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal ; car [toi, Éternel,] tu es avec moi.
Psaume 23. 4
C’est fini

La mort est là, tout près. On n’y a pas trop pensé jusqu’ici, sauf un peu aux enterrements des autres, mais l’idée que ça pourrait nous arriver, on l’a vite enfouie le plus loin possible dans notre esprit. Parce qu’il faut avouer que la mort, cette plongée dans l’inconnu, fait peur…

Hier, le médecin a été suffisamment clair sur le diagnostic, même si, un peu gêné, il n’a pas voulu donner d’échéance. Il a confirmé ce qu’on ressentait intérieurement, après des mois de lutte contre la maladie. D’ailleurs, pas besoin de diagnostic médical, il suffit de voir le regard ému des proches, pour comprendre, dans ce mélange de compassion et de fatalisme, que c’est fini.

C’est fini ?

Non, avant que mon esprit ne sombre dans une torpeur inéluctable, il me reste une décision à prendre. Si jusqu’ici j’ai toujours laissé Dieu de côté, si j’ai vécu ma vie sans me soucier de lui, parce que pour moi la religion n’était que des contraintes absurdes, un conditionnement de l’esprit destiné simplement à culpabiliser les gens…, je peux choisir de ne rien faire, et affronter seul la mort et ce qui suivra. Mais je peux aussi changer d’avis et me tourner vers Jésus en lui demandant de m’accompagner pour cette ultime étape.

Aujourd’hui, je n’ai plus honte de laisser de côté ma fierté, pour dire à Jésus : “Toute ma vie, je n’ai pas voulu de toi, je mériterais que tu me laisses tout seul, mais maintenant j’ai peur, et j’ai besoin de toi… Tu pardonnes, je le sais, tu me prendras par la main et tu me porteras dans ton ciel.”

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